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Se chauffer au bois

Les critères du classement des bois de chauffage

Les critères du classement des bois de chauffage

Pour votre achat de bois de chauffage, ne foncez pas tête baissée ! Certaines essences sont davantage recommandées que d’autres pour chauffer votre habitation. Pour bien choisir votre bois de chauffage, suivez nos conseils.

Trois éléments principaux déterminent la qualité d’un bois de chauffage :

  • Le pouvoir calorifique (exprimé en kWh par kilo ou par stère) : plus il est élevé, plus le bois dégage de chaleur.
  • La densité du bois : un bois dur brûle plus longtemps et fournit de meilleures braises, alors qu’un bois tendre s’enflamme rapidement mais se consume vite.
  • Le taux d’humidité : un bois sec (moins de 20 %) est indispensable pour une bonne combustion. Un bois humide produit de la fumée, encrasse les conduits et perd jusqu’à 50 % de son efficacité.

À ces critères s’ajoutent des aspects pratiques comme la facilité de fendage, la vitesse de séchage ou le stockage.

Classement des bois de chauffage par groupes

Le classement officiel des essences de bois de chauffage distingue généralement trois grandes catégories :

Groupe 1 : les bois durs à fort pouvoir calorifique

Ces essences sont idéales pour obtenir une longue durée de combustion et une chaleur régulière. Leur densité élevée garantit des braises durables.

  • Chêne : très apprécié pour son excellent rendement calorifique et sa lente combustion. Idéal pour les foyers fermés et les poêles.
  • Hêtre : bois homogène, séchage assez rapide, flamme vive et régulière.
  • Charme : haut pouvoir calorifique, chauffe fort et longtemps.
  • Frêne : bonne performance énergétique, s’enflamme facilement, brûle sans trop de fumée.
  • Orme : combustion correcte mais séchage long.

Ces bois sont considérés comme les meilleurs bois de chauffage. Leur PCI (pouvoir calorifique inférieur) se situe en moyenne autour de 2000 kWh par stère bien sec.

Groupe 2 : les bois mi-durs

Ces bois sont un bon compromis entre facilité d’allumage et durée de combustion.

  • Châtaignier : brûle correctement mais éclate parfois en projetant des braises.
  • Merisier, fruitiers (pommier, poirier, cerisier) : agréables pour les flambées conviviales, bonne odeur, mais quantité limitée sur le marché.
  • Robinier (faux acacia) : très bons rendements également.

Leur rendement est légèrement inférieur aux bois du groupe 1, avec environ 1700 kWh par stère.

Groupe 3 : les bois tendres et résineux

Ce sont des bois plus légers, moins denses, qui s’enflamment vite mais se consument rapidement.

  • Sapin, pin, épicéa, mélèze : faciles à allumer, parfaits pour démarrer un feu ou pour un poêle en appoint. Ils dégagent une belle flamme mais encrassent davantage les conduits de fumée.
  • Peuplier, saule, tilleul : faible pouvoir calorifique, beaucoup d’humidité, nécessitent un séchage très long.

Ces bois sont déconseillés pour un chauffage principal mais peuvent servir d’appoint ou pour l’allumage. Leur PCI tourne autour de 1500 kWh par stère.

Posez-vous la question de la vitesse de combustion.

Plus la combustion est lente, plus le bois met de temps à brûler et plus le temps de chauffage est important. Sans oublier que cela vous évite de remettre du bois régulièrement. Le chêne a une combustion très lente. Le hêtre, quant à lui, a une combustion assez rapide. Le bois des peupliers, des aulnes, des bouleaux, des platanes, des trembles, des sapins, des épicéas, des mélèzes et des pins ont une combustion rapide.

Prenez votre équipement en considération.

Vous avez une cheminée ? Le frêne est idéal parce qu’il produit peu d’étincelles et donne une belle flamme. Vous pouvez aussi opter pour le bouleau. Le chêne est quant à lui adapté aux fours, mais pas aux cheminées ouvertes. Le hêtre, enfin, est souvent cité comme bois de chauffage de référence. Il donne une belle flamme, a un haut pouvoir calorifique et ne produit quasiment pas d’étincelles. Vous pouvez donc choisir comme bois de chauffage le hêtre qui est une valeur sûre, même si sa combustion est assez rapide.

Bois bûches, bûches compressées ou granulés : quelle différence ?

Le classement des bois de chauffage concerne surtout les bûches traditionnelles. Mais aujourd’hui, d’autres combustibles bois complètent l’offre :

  • Bûches compressées : fabriquées à partir de sciure et de copeaux compressés. Elles présentent un faible taux d’humidité (≤ 10 %), un fort pouvoir calorifique et se stockent facilement.
  • Granulés de bois (pellets) : petits cylindres issus de sciures de bois densifiées. Utilisés dans les poêles à granulés et les chaudières automatiques, ils offrent une combustion très performante et un rendement proche de 90 %.
  • Plaquettes forestières : copeaux de bois en vrac, utilisés dans des chaudières collectives ou industrielles.

Ces solutions dites bois énergie sont particulièrement adaptées pour les foyers cherchant un confort d’utilisation et un rendement énergétique élevé.

Pouvoir calorifique et taux d’humidité : deux notions clés

Un bois bien sec offre deux fois plus d’énergie qu’un bois humide. D’où l’importance du séchage.

  • Un bois vert (juste après abattage) contient environ 50 % d’humidité.
  • Après 1 à 2 ans de séchage, le taux d’humidité descend à 20 %.
  • Le bois densifié ou les granulés affichent un taux inférieur à 10 %.

Un stère de bois sec de chêne fournit environ 2000 kWh de chaleur, tandis qu’un stère de sapin humide descend à peine à 1000 kWh. Pour obtenir la même chaleur, il faudrait donc brûler deux fois plus de bois tendre et humide.

Conseils pour bien choisir et stocker son bois de chauffage

Pour profiter au mieux de son bois de chauffage, il faut respecter quelques règles simples :

  • Acheter du bois auprès d’un fournisseur certifié (NF Bois de Chauffage, PEFC).
  • Vérifier le taux d’humidité (bois sec prêt à l’emploi ≤ 20 %).
  • Préférer les essences de feuillus durs du groupe 1 pour un chauffage principal.
  • Stocker le bois à l’abri de la pluie, surélevé du sol, dans un abri ventilé.
  • Éviter de brûler du bois traité , du contreplaqué ou du bois humide qui encrassent le conduit et augmentent les émissions polluantes.

Un bon ramonage des conduits de cheminée reste indispensable au moins deux fois par an pour garantir sécurité et performance.

Combien de bois de chauffage prévoir pour une saison ?

Le choix de l’essence influence directement la quantité de bois nécessaire pour chauffer une maison. Un foyer qui utilise exclusivement du chêne ou du hêtre bien sec aura besoin de moins de stères qu’un foyer chauffant principalement avec du peuplier ou du pin.

À titre indicatif, une maison correctement isolée de 100 m² consomme en moyenne entre 6 et 10 stères de bois par hiver, selon la rigueur du climat et le rendement de l’appareil de chauffage.

Avec des bois durs du groupe 1, comme le charme ou le frêne, la combustion est lente et le pouvoir calorifique élevé. Cela signifie qu’un chargement de bûches dure plus longtemps et que l’on a besoin de moins de recharges quotidiennes.

À l’inverse, avec des résineux comme le sapin, la flambée est vive mais rapide, ce qui oblige à remettre du bois plus souvent. Résultat : la consommation annuelle est plus importante.

Le rendement varie aussi en fonction du type d’appareil. Un poêle à bois moderne ou un insert labellisé Flamme Verte permet de réduire la consommation par rapport à une cheminée ouverte. Une chaudière à granulés optimise encore davantage, car les pellets sont calibrés avec un taux d’humidité faible et un PCI élevé.

Enfin, la qualité du bois joue un rôle décisif. Un bois humide peut faire grimper la consommation de 30 à 40 %, car une partie de l’énergie est gaspillée pour évaporer l’eau contenue dans les bûches. C’est pourquoi il est essentiel de stocker son bois dans un endroit ventilé, à l’abri de la pluie, et de toujours privilégier du bois de chauffage sec prêt à l’emploi.

Afin de vous faciliter la tâche, nous avons mis en place un outil pour estimer sa consommation de bois de chauffage.

On fait le point

Le classement des bois de chauffage met en évidence de fortes différences entre les essences. Les bois durs comme le chêne, le hêtre ou le charme sont les plus adaptés pour un chauffage principal : ils offrent un excellent rendement calorifique et une combustion lente. Les bois mi-durs peuvent convenir en complément, tandis que les résineux et bois tendres sont surtout recommandés pour l’allumage ou un usage ponctuel.

Au-delà du choix de l’essence, c’est aussi la qualité du séchage et le respect d’un bon stockage qui garantissent une combustion optimale et économique. En combinant un bois bien sec, un appareil performant (poêle à bois, insert, chaudière à granulés) et un entretien régulier, le chauffage au bois reste l’un des modes les plus écologiques, économiques et durables pour se chauffer.

Commentaire

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YLLOC
il y a 7 ans
Bonjour, j’avais mal commencé avec mon fournisseur de bois dans le 95!!! Après de nombreux essais infructueux pour régler mon litige de bois qui ne flambait pas et donc ne produisait pas de chaleur!!Ce pro. s’est déplacé à mon domicile et avons trouvé ensemble un compromis sur le prix d’une prochaine commande avec du bois de différentes essence. ……..Avec l’aide bien évidemment du Site « Lemarchédubois » Cordialement
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Maxime
il y a 3 mois
Bonjour, Merci pour votre message. Cordialement. À bientôt sur lemarchedubois.com.

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